La visite des Bishnoïs s’est révélée très intéressante, mais d’abord un peu d’histoire : peut-être certains ont-ils vu une émission les évoquant, récemment, sur Arte, ce sont en fait les précurseurs des écologistes : leur mode de vie et de pensée s’appuie sur la préservation de la nature et des animaux, même si à une certaine époque ils ont du payer de leur vie pour défendre leurs idées. Leur équilibre économique est bien précaire, et s’il peuvent prétendre à quelques aides du gouvernement, ils doivent prouver l’intérêt qu’ils représentent et bien sûr, si tout cela reste discret, on nous propose d’acheter leur production artisanale, nous nous sommes prêtés au jeu.
Départ dans une jeep brinquebalante pour une balade de quatre heures, véhicule tout terrain indispensable pour pénétrer à l’intérieur des terres.
Nouvel exemple d’embouteillage animalier
(à ce propos, on s’habitue très bien aux vaches, elles vont nous manquer),rencontres fortuites avec chameaux, antilopes, aigrettes, paons….
Un petit exemple : cette dame, âgée de 75 ans, nettoie le sol de l’enclos où les animaux ont passé la nuit afin de récupérer leurs excréments et de les utiliser dans la confection d’engrais écologique :
cette autre grand mère prépare les épices
Quelques images de la maison :
Et toujours les parrures des femmes :
L’école du village, où nous avons laissé crayons de couleur, cahier de coloriages, ballons gonflables (il n’y a pas que du champagne et du foie gras dans les valises) :et chassez le naturel, il revient…
Les artisans : potier, tisserands, tapisssiers…(une reconversion ?)
Nous avons visité un vieux monsieur qui nous a montré comment on préparait l’opium, qui ici ne se fume pas mais se boit.
Et nous aurions pu mettre encore plein d’images tellement la matinée a été riche.
Cet après midi, notre chauffeur nous a amené visiter le UMAID BAHWAL,
qui est l’actuelle demeure du Maharadja de Jodhpur (ça sonne bien, non ?),une partie est transformée en musée et accessible aux visiteurs, une autre partie en hôtel de luxe, eh oui, c’est comme en France, quand on possède un château la vie est parfois difficile-))
Puis il nous a amené visiter la vieille ville (=le bazar), avec toujours cette foule grouillante, ce bruit, cette agitation…que nous avons moyennement appréciés. Nous avons cherché en vain le vendeur d’omelettes : mais Bernard s’est acheté un magnifique pantalon en coton indien : 1 euro, il l’a étrenné pour aller au resto ce soir mais il parait qu’il manque un peu de tissu à l’entrejambe (question de morphologie locale ?)
Pour finir, une petite image de l’apéro, amené dans la valise de …vous savez, celle qui pèse toujours une tonne !!!(la valise bien sûr) Rien de mieux contre la T......... ! hé oui, papa aussi !!!
Demain transfert entre Jodhpur et Ranakpur, plein de bisous au curry…